Voici une nouvelle année qui démarre, la plupart des gens se la souhaitent bonne, quelle banalité sans profondeur.
Est-ce que "bonne année" est devenu une de ces phrases typiques que l'on balance sans y penser réellement?
Il ne faut surtout pas oublier de souhaiter la bonne année à Tonton Michel sinon quoi il sera faché. Un "bonne année et bonne santé!" offert pour le même prix à chacun et l'on reste en bonne relation avec son entourage proche ou lointain. Ce qui explique que les retardataires continuent de lancer leurs bons souhaits jusqu'à la fin janvier.
Mais, une bonne année ça ne veut plus rien dire une fois sortie de son contexte ma belle dame. C'est à dire le jour de l'an.
N'importe quelle jour de l'année, si par malheur vous écoutez les informations, on vous annonce des malheurs, des drames, des guerres, des catastrophes par-ci, la crise par là qui revient chroniquement, un peu comme la grippe, un coup elle est américaine, un autre coup elle est espagnole!
La crise.
Mais qu'est-ce que c'est la crise au juste?
Une usine qui ferme ses portes pour se relocaliser dans un pays ou les touristes vont mais seulement pour les vacances, pas pour y vivre.
Ou bien est-ce une entreprise qui ferme car elle n'a pas su s'adapter à l'air du temps?
Ou alors, est-ce les déboires des spéculateurs sur les places financières?
Je me demande à qui profite d'annoncer ce genre d'anerie.
Prenez le support d'informations de votre choix, un journal, une radio, une télévision, un site internet, un comptoir de bistrot.
Au même moment où l'on vous annonce que c'est la fin du monde financière, on peut apprécier les exploits des sportifs, certains battent des records en bateaux à voile, d'autres font la course à travers des pays si pauvres, mais si beaux! Enfin il y a les sportifs des Arènes. Comme au temps du bon vieux Jules César, peu importe le prix, du moment que la foule s'amuse.
Non mais vraiment! De quelle crise parlent les journalistes?
Comment savoir si c'est la crise à Dol de Bretagne?
Observons les données disponibles au publique, voici ce que l'on apprend:
Sur une population de presque 4 800 habitants, plus de 49% sont propriétaires de leur logement et plus de 40% sont retraités.
10,5% sont au chômage mais les Revenus moyens par ménages sont de 12 496 € / an (15 027 € / an pour la moyenne Nationale)
Quand je regarde ces chiffres, je me dit que Dol de Bretagne est une petite ville touristique paisible et que ce n'est pas la crise ici.
Le jour où tous les habitants seront locataires et non propriétaire, il sera possible de parler de crise.
Allez, moi, Léon votre serviteur, je vous souhaite de trouver votre bonheur! Mais ne vous laissez pas berluer par les médias les amis. Utilisez votre bon sens pour apprécier toute l'année quelque soit le temps mais surtout avec du bon cidre!
Léon!
Bonne année quand même. Il y a du vrai dans ce que vous écrivez. C'est comme la phrase "çà va?" que l'on dit comme on allume la lumière, sans réfléchir mais en espérant que l'autre ne va pas raconter qu'il a un rhume, que son couple bat de l'aile et que son père fait une chimio !Sinon, le Paris Dakar qui a été délocalisé aussi, me choque comme vous dîtes. tant de richesse qui traverse tant de pauvreté. Quant aux médias,ils sont comme les hommes politiques: Ils ont baissé en qualité et en prestige...prestige en deux mots, comme dirait D.S.K !
RépondreSupprimerVous êtes un bon observateur, il est vrai que vous devez croiser du beau monde parfois.
RépondreSupprimerMerci de me pousser hors de mon hamac!
Je vous souhaite sincèrement une bonne année!