M'étant foulé les doigts, j'ai décidé de passer la fin de l'hiver à descendre jusqu'au fond de l'Asie radioactive et d'en revenir (sain et sauf!) par le mythique Trans-Siberien.
Ce qui explique mon silence radio (mais actif!).Quel monde formidable et fou en même temps!
Quitté notre belle Bretagne grise et humide fin février pour attérir à Hong-Kong, ville grouillante, chaude et humide dont la vie et les affaires ne s'arrêtent pas la nuit, introduction au style de vie asiatique urbain.
Choppé un avion pour la Malaisie et ses plages après quelques jours à trainer dans les rues de Kuala-Lumpur, re-avion pour Shangai, la place "To-be" en ce moment, de là, un autre zingue pour Taipei (Taiwan), le temps d'y visiter des amies et les marchés de nuit surplomber par la vue de la Taipei 101 et me voilà déjà dans un autre pays envoutant, la Corée du Sud, Séoul et ses plats à l'ail épicés (bonjour les sueurs et l'haleine de cow-boy!).
Depuis le sud de la péninsule coréenne, un vieux ferry me porte jusqu'au sud du Japon, d'où je remonte tranquillement tout en appréciant la campagne fleurie de Sakura jusqu'à Tokyo, la ville la plus folle de la planète, si vous voulez faire un voyage dans le futur, allez-y, vous n'en reviendrez pas vivant!
Re-bateau de Sakaiminato pour Vladivostok (russie), enfin!
Le mythique Trans-Sibérien! 9288 kms jusqu'à Moscou, 7 jours de train, mais quel train!
Un voyage à travers 8 fuseaux horaires, de l'Est à l'Ouest et à travers des paysages inoubliables depuis un luxe sur roulettes comme on en trouve peu à l'Ouest.
De Moscou, encore quelques semaines à zigzaguer dans les pays de l'Est.
Retour gare de Dol de Bretagne, quel plaisir de retrouver le calme presque monotone de la petite gare vide.
Après avoir relever les compteurs, quelques verres de cidre et une danse de Léon devant le Menhir du champ Dolent, me revoilà aux fourneaux jusqu'à une prochaine escapade...
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